Jill Freedman - Street Cops

Description

Dans les années 70 et 80, New York était une ville explosive où tout semblait se produire en même temps. Pendant plus de deux ans, Jill Freedman a suivi deux commissariats du NYPD, les accompagnant lors de leurs interventions face à la violence et à l’imprévisibilité de la ville, se plaçant ainsi en témoin invisible en première ligne.

Initialement sceptique vis-à-vis de la police – après avoir documenté la Poor People’s Campaign (1968) qui a suivi l’assassinat de Martin Luther King et après avoir assisté à la répression policière des manifestations contre la guerre du Vietnam – Freedman a peu à peu changé de perspective. Après des journées entières passées dans les rues et des nuits à boire avec les hommes et les femmes du NYPD, elle a découvert l’héroïsme et la compassion de ces « bons flics ».

Ceux dont personne ne parlait, présents pour aider leur ville, confrontés au meilleur comme au pire de l’humanité. Ceux que l’on aimait et respectait. Les photographies de Street Cops sont intimes et pénétrantes. Elles révèlent non seulement la violence endémique du New York de l’époque, mais aussi les instants de tendresse entre policiers et habitants, les plaisanteries entre agents et personnes arrêtées, la camaraderie entre collègues, et la passion d’exercer un métier que beaucoup qualifieraient de folie.

Ses images sont brutes et directes, n’ayant pas peur de montrer l’horreur. Mais elles capturent également l’humour, la tendresse et la vulnérabilité de ces situations. Freedman aborde la photographie avec un regard anthropologique, sans jugement. Elle souhaitait raconter une histoire telle qu’elle la voyait et l’entendait. Street Cops est ainsi une collection d’histoires sur une ville et ses habitants, des deux côtés de la loi.

Données Techniques

Première édition Setanta Books 2021

Relié avec jaquette

Format : 31,6 × 24,3 cm

256 pages

117 images

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